Le mot race, parce qu’il présente plusieurs sens contradictoires dont une acception biologique remise en cause depuis des années, est devenu le plus grand tabou de la langue française. À tel point que François Hollande avait fait de sa suppression des textes législatifs une de ses promesses de campagne. Mais l’abolition de ce substantif encombrant et ambigu est-elle vraiment une bonne idée ?
Dans la soirée du 18 octobre 2016, le dispositif « alerte enlèvement » est déclenché. La petite Djenah, 4 mois, a été kidnappée par son père, décrit officiellement par le message des services de police comme « un individu de race noire ». En l’espace de quelques secondes, ce signalement est lu par des millions de Français sur leurs portables via les réseaux sociaux ou les grands sites d’information, via l’application dédiée, sur leurs postes de télévision (le message s’affiche en bas de l’écran quel que soit la nature du programme), etc. Les réactions ne se font pas attendre : la twittosphère s’enflamme, et de toutes parts on fait preuve de son indignation face à ce message émis par un service de l’Etat qui accrédite tout simplement l’existence de races humaines (certains tweets malicieux se demandaient si le message de l’alerte enlèvement n’avait pas été rédigé par Nadine Morano). Le message sera très vite modifié, l’« individu de race noire » faisant place à « un individu à la peau noire » puis à « un individu de couleur noire ».
Le porte-parole du Ministère de la Justice, Pierre Januel, apporte des précisions sur cette bévue par ce tweet :
« #AlerteEnlèvement Certains termes du message,repris précipitamment, étaient évidement inappropriés, regrettables et très rapidement modifiés ».
Notons au passage la présence du magnifique euphémisme « termes (…) inappropriés », l’adjectif « inapproprié », très à la mode dans l’administration française, nous venant directement du puritanisme américain, où il qualifie souvent des paroles, des conduites ou des comportements « à caractère déviant » (la plupart du temps, il s’agit de sexualité).
Les médias de toute obédience, dans les heures qui suivent, ne manqueront pas de donner à cette embarrassante affaire d’individu de race noire toute la résonance qu’elle mérite, de Libération à Valeurs Actuelles, certains en profitant pour rappeler que le concept de races humaine est sans fondement scientifique, d’autres se contentant de décrire sobrement et succinctement les faits, observant un silence possiblement éloquent sur cette question.
Quelque deux semaines avant le scandale de l’alerte enlèvement, Télérama publie, dans son numéro 3481 (du 1er au 7 octobre 2016), un entretien avec Michaëlle Jean, secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie. La Québécoise d’origine haïtienne est invitée à répondre à une question de linguistique sur les termes employés en France pour désigner les migrants : « Parmi les valeurs de la francophonie, il y a le respect de la diversité, qui est considérée comme une richesse. Je suis saisie de voir qu’en France, ce n’est pas toujours le cas. Mais au Canada aussi, nous avons nos écueils. Ainsi, nombre de nos jeunes diplômés de race noire ont beaucoup plus de difficultés à intégrer le monde du travail » (je souligne).
Inutile de chercher des réactions indignées à cet entretien sur Internet ou sur Twitter : vous n’en trouverez pas la moindre trace. Pourtant, dans le cas de l’alerte enlèvement comme dans le cas de la réponse de Michaëlle Jean, des termes rigoureusement identiques sont employés, et qui peuvent s’analyser de façon identique sur le plan sémantique. Le propos n’est pas de minorer ou d’excuser la faute du fonctionnaire de police qui a écrit le message de l’alerte d’enlèvement, ni même de soupçonner Michaëlle Jean de faire de la publicité au concept de races biologiques. Le propos est de montrer à quel point le mot race est profondément ambigu et à quel point sa polysémie pose problème : la réception d’un message de la police, bien qu’utilisant les mêmes mots dans la même langue, est bien différente de celle d’une déclaration de la secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (et qui, à ce titre, sait sans aucun doute ce que parler français veut dire). L’audience d’un entretien dans Télérama n’est évidemment pas celle d’un message d’alerte enlèvement diffusé par les services de police, à la fois sur le plan quantitatif (combien de récepteurs) que sur le plan qualitatif (qui sont ces récepteurs). Partant de l’hypothèse que tous les lecteurs de Télérama n’ont pas lu l’entretien avec Michaëlle Jean (il était seulement disponible dans l’édition papier de l’hebdomadaire, la version en ligne étant réservée aux abonnés), on peut raisonnablement estimer que sa résonance a été faible. On peut aussi imaginer que ceux qui l’ont lu étaient a priori intéressés par la question des langues, du langage ou de la place du français dans le monde, voire familiers des questions linguistiques. Par conséquent, ils étaient à même de trier le bon grain de l’ivraie et, comme l’œil et le cerveau sont capables de rectifier et de lire un énoncé dont on a retiré les voyelles, de comprendre « nos jeunes diplômés de couleur noire » dans l’expression « nos jeunes diplômés de race noire ». Enfin, le lecteur qui n’aurait jamais vu Michaëlle Jean découvre sur la photo accompagnant l’entretien une femme noire, peu susceptible de donner à l’expression « race noire » le sens univoque que l’on décrète dans le cas du message de l’alerte enlèvement. En quelque sorte, et c’est une affaire de contexte, on fait crédit à Michaëlle Jean, on lui prête une forme de discernement sans intérêts, tandis que le fonctionnaire de police doit passer immédiatement à la caisse.
La secrétaire générale de l’O.I.F. est née en Haïti, une ancienne colonie française, île qu’elle a quittée avec ses parents pour fuir la dictature et rejoindre sa terre d’accueil, le Canada (une autre colonie française). Cette dernière précision est importante car la rectitude politique (équivalent québécois du politically correct) a connu, depuis la fin du XXe siècle, une grande fortune au Canada et impose un strict contrôle social du langage ; en tant qu’ancienne journaliste et diplomate, il ne fait aucun doute que Michaëlle Jean a acquis une grande maîtrise dans l’art de peser ses mots et plus particulièrement sur des sujets sensibles.
Cela montre également qu’à l’évidence, le sens et la valeur du mot race diffèrent de part et d’autre de l’Atlantique, en français et en français québécois — deux langues qui partagent bien des signes et des sens, mais qui parfois divergent profondément. Ainsi l’ambiguïté fondamentale du mot race en langue française continentale redouble dès qu’on s’éloigne du français parlé en métropole, où le mot s’imprègne inévitablement de la culture de ceux qui s’en servent.
Mais pour en revenir au sens du mot race en France métropolitaine (apparu au XVe siècle via l’italien razza), le substantif a toujours été vaguement mou et et imprécis (ce « signifiant flottant » selon le mot du sociologue Stuart Hall), quelles que soient les époques. On peut, pour tenter de synthétiser, définir deux grands ensembles sémantiques :
– Un ensemble social, anthropologique historique et politique. Cet ensemble est en quelque sorte la fondation du substantif. Dans cette acception, le mot est synonyme de lignée, de populations partageant des valeurs et des caractères communs, d’ethnies.
Avant le XIXe siècle, comme le rappelle l’historien des sciences Daniel Teysseire1, il est presque toujours utilisé au sens de noblesse et d’aristocratie. Seul le contexte, la connaissance ou non des émetteurs et des récepteurs permet d’affiner davantage le sens du mot et de choisir (parfois avec incertitude) sa valeur parmi les synonymes énumérés ci-dessus.
– Un ensemble biologique qui intéresse les domaines de l’anthropologie, de la zoologie et de l’élevage. A partir du XIXe siècle, les travaux des naturalistes, dans la foulée de Linné, Lamarck et Lacépède, conduisent les scientifiques à classifier le vivant en groupes, familles, espèces. Le classement en arbres phylogénétiques devient un standard pour ordonner des ensembles, et rien n’échappe vraiment à cette obsession forestière, ni les langues naturelles, ni même l’homme, divisé en différentes races2. Du monogénisme d’origine théologique (les hommes ne forment qu’une seule tribu sous l’autorité divine), on passe au polygénisme scientifique (les hommes se classent en races avec des traits physiques et moraux intangibles et reproductibles). Ces classements aboutissent immanquablement à une hiérarchie des races entre elles, une mystification qui se cristallise à toute vitesse, nourrie par les travaux et les publications de scientifiques et d’idéologues comme Paul Broca et Joseph-Arthur Gobineau en France, comme Francis Galton en Grande-Bretagne, comme Ernst Heinrich Haeckel et Houston Chamberlain en Allemagne, pour ne citer que quelques-uns des chantres les plus nocifs de cette pseudo-science essentiellement européenne. Au sommet de la pyramide racialiste se trouve évidemment la « race blanche », définie par des caractéristiques morales et morphologiques et vouée à dominer toutes les autres.
Plus la distance avec la civilisation occidentale, et plus précisément celle des grands empires coloniaux, en termes de culture, d’organisation, de morphologie, de langues, est grande, plus arriérée et bestiale est la population considérée. Le mot race n’est presque plus employé seul : race blanche, race noire, race jaune, race américaine, race caucasienne, race malaise, race primitive, race nordique, race juive, race inférieure, race supérieure, race sémitique, race germanique, race aryenne… on pourrait surnommer cette période, qui va grosso modo de 1820 à la fin de la Seconde Guerre Mondiale « la grande période des épithètes », une parade funeste et infinie qui ressemble presqu’à une logorrhée célinienne. Si le mot race était un corps, l’adjectif « pur » en serait assurément le « membre fantôme », tant il semble indissociable et mériterait à lui seul une étude. Du racisme biologique (ou raciologie, ou anthropologie raciale) associé au racisme idéologique et politique naît le racisme essentiellement moderne, qui n’est rien d’autre qu’une une justification idéologique et morale de la colonisation, de l’esclavage, de l’eugénisme, de la ségrégation, des massacres de masse jusqu’au génocide juif de la Seconde Guerre mondiale. Tant que les outils scientifiques ne seront pas à la disposition du plus grand nombre, le problème des races demeura davantage un problème moral et idéologique qu’un problème scientifique. Les progrès conjoints de la biologie évolutionniste et de la génétique au XXe siècle finiront par remettre définitivement en cause le concept biologique des races humaines.
Croire en l’existence de races humaines aujourd’hui est à peu aussi ridicule que d’affirmer que la Terre est plate ou que les sabots du cheval, au galop, ne se décollent pas tous du sol. L’espèce humaine (expression qui deviendra vite préférable dans le domaine français à race humaine, parce que moins connotée) est une et indivisible et les individus qui la composent peuvent se reproduire quels que soient leurs caractères physiques, moraux, religieux, etc. Sur le plan génétique (science si souvent convoquée de façon fumeuse pour accréditer l’existence de différentes races ou du moins plaider pour des différences significatives entre des groupes), l’espèce humaine présente un patrimoine commun à 99,5%. Couper le lien d’appartenance des hommes à cette espèce, c’est justement ce que les Nazis ont tenté de faire pendant la Seconde Guerre mondiale, tentative qui s’est soldée par un échec que l’écrivain Robert Antelme, dans son livre L’Espèce humaine, décrit en ces termes : « C’est parce que nous sommes des hommes comme eux que les SS seront en définitive impuissants devant nous. C’est parce qu’ils auront tenté de mettre en cause l’unité de cette espèce qu’ils seront finalement écrasés3 ».
La plupart des témoignages de déportés insistent sur cette dimension d’animalisation voulue par les Nazis. Ce que les hommes s’autorisaient à faire aux animaux (en les sélectionnant, en les élevant puis, à partir de la Révolution industrielle, en les abattant à la chaîne), désormais ils s’autorisaient également à le faire à leurs semblables. Le fait que l’invention des barbelés (et des zoos humains) soit contemporaine des thèses raciologistes ne doit rien au hasard, ce qui a pu faire dire à Olivier Razac que « dans les camps [de la mort] il s’agit en même temps de garder le troupeau et de tuer la bête4 ».
Ainsi notre regard peut désormais se tourner vers la dernière acception du mot race, souvent négligée, à tort, par les différents commentateurs, exégètes et linguistes : on désigne ainsi des animaux d’élevage ou des animaux domestiques — des artefacts issus d’une sélection par l’homme. En choisissant des spécimens présentant certaines caractéristiques recherchées (pour leur beauté, leur robustesse, leur taille, leur rapport, etc.) et en les faisant se reproduire, on obtient, après plusieurs générations, une race animale. Précisons qu’il ne faut pas confondre, à ce stade, la race animale et l’espèce animale, ou les opposer. Un représentant de la race appartient toujours à une espèce animale et a toujours la possibilité de se reproduire avec un spécimen de race différente appartenant à la même espèce (sauf dans le cas d’animaux modifiés génétiquement comme des poissons triploïdes par exemple, stériles). En d’autres termes, un très beau chat mâle de compétition, appartenant par exemple à la race « abyssin », peut se reproduire avec un chat de gouttière ou un chat siamois femelle. On obtiendra des chatons, qui, même s’ils sont très jolis, ne pourront prétendre participer à un concours félin, car trop éloignés des standards de la race, ou de la « race pure ». Il en va de même pour les animaux d’élevage (ovins, bovins, etc.) éligibles ou non aux concours agricoles.
Ces pratiques sont vraisemblablement aussi anciennes que l’agriculture elle-même, et ne font pas l’objet du moindre tabou en Occident. Si on considère, en adoptant la seule perspective des sciences naturelles et de la biologie, que l’Homme est un animal comme les autres (c’est la position du naturaliste Carl Von Linné) et qu’il est situé, en sa qualité d’hyperprédateur, au sommet de la chaîne alimentaire, qu’est-ce qui nous empêcherait de procéder, sur lui également, à une forme de sélection artificielle ? C’est le pas que franchit le cousin de Charles Darwin, Francis Galton, l’inventeur de l’eugénisme, qui s’inspire de l’élevage des races animales — il parle même de « viriculture » — et dont l’objectif est « l’amélioration de la race ». Ainsi l’élevage peut-il être considéré comme une sorte d’eugénisme animal, tandis que l’eugénisme peut être vu comme une sorte d’élevage humain. Cette symétrie/analogie montre à l’évidence tous les points de contact entre le concept des races humaines et celui des races animales : à ce sujet Michel Wieviorka signalait de façon pertinente que Tocqueville disait de l’Essai sur l’inégalité des races de Gobineau qu’il lui faisait penser à La Revue des haras5.
L’incident de l’alerte enlèvement rapporté plus haut montre, parmi d’autres favorisés par les fascismes protéïformes actuels, que le travail de démystification du concept de race biologique n’est pas encore achevé et que la vigilance est de rigueur, ce que prouvent aussi les déclarations du fondateur d’Alt-Right Richard Spencer, considéré par beaucoup comme le véritable idéologue de l’équipe de Donald Trump.
La tabouisation progressive du mot (révélant sans doute une forme de culpabilité dans la conscience collective) a suscité des débats et des prises de position en faveur de son abolition de la Constitution française et des textes législatifs officielles français dès la fin du siècle dernier, à tel point que François Hollande, affirmant en 2012 qu’ « il n’y a pas de place dans la République pour la « race », a fait de cette suppression une de ses promesses de campagne. Une proposition de loi dans ce sens a été adoptée le 16 mai 2013 par l’Assemblée nationale mais enterrée ensuite par le Sénat.
Mais l’abolition du mot race est-elle vraiment une bonne idée, sachant d’une part que la plupart des constitutions des pays démocratiques (ou s’autoproclamant ainsi) présente le terme avec une acception similaire et que, d’autre part, le temps joue inexorablement contre le concept de race biologique ? Même si cette idée resurgit ici ou là comme un zombie quittant sa sépulture, on peut parier sur une fossilisation du substantif avec ce sens précis qui aboutira, à terme, à son classement définitif au rayon des erreurs scientifiques et des antiquités sémantiques, voire à sa disparition pure et simple. Dans la plupart des dictionnaires (en français, mais aussi en anglais) il est déjà traité de la sorte, faisant l’objet d’un avertissement parfaitement compréhensible qui traduit à la fois la volonté de stigmatiser l’acception et l’embarras des lexicographes. À ce sujet et à l’entrée consacrée au mot race, Le Robert pour le domaine français et l’Oxford Dictionary pour le domaine anglais britannique sont assez exemplaires, ce qui n’est pas tout à fait le cas du Trésor de La Langue Française.
Les langues vivantes elles-mêmes sont sujettes à leur manière aux lois de l’Évolution : certaines naissent, vivent, finissent par mourir — d’autres peuvent même renaître (et demain, avec les enregistrements de locuteurs on pourra éventuellement reconstituer des langues disparues avec une déconcertante facilité). Il en va de même des segments du discours et des mots, car une langue qui vit en bonne santé est une langue qui présente une grande plasticité et une faculté d’adaptation. L’heure n’est plus à la standardisation du français ni au contrôle linguistique, et les dictionnaires s’actualisent pour constater l’évolution de la langue, sans dimension normative ou morale. Prenons l’exemple de l’adjectif maligne, que de moins en moins de locuteurs prononçaient avec le n mouillé mais qu’une paresse articulatoire les poussaient à prononcer maline : l’usage a fini par en modifier la morphologie et a entraîné une modification de sa graphie, maligne et maline étant désormais communément admis, qu’on le veuille ou non.
Dans le cas d’une suppression du mot race des textes de loi officiels, l’idée est loin de faire l’unanimité, et même chez les ennemis les plus déclarés de l’extrême droite. Le débat juridico-linguistique est sans doute loin d’être achevé ; il existe pourtant une solution simple. Après tout, l’objectif est de lever une ambiguïté, et cette impossibilité à la lever en a conduit certains à plaider l’abolition. Or, dans de nombreuses langues, dont le français, des signes existent permettant de lever des ambiguïtés phonétiques entre des homonymes : les mots tache et tâche par exemple. Le a de tâche est supposé être plus fermé que le a de tache (cette opposition phonétique a tendance à se neutraliser chez la plupart des locuteurs du français). L’accent circonflexe de tâche est censé noter cette différence phonétique : c’est ce qu’on appelle en linguistique un signe diacritique. Or ce signe joue aussi un rôle sémantique : réaliser une tâche n’est pas la même chose que réaliser une tache (même si le peintre Jackson Pollock faisait les deux). Seul le signe diacritique permet de lever l’ambiguïté sémantique entre ces deux énoncés.
Ainsi, en ajoutant un simple accent circonflexe sur le mot race pourrait-on facilement distinguer l’acception « groupe social, ethnie, etc. » du concept de race biologique s’appliquant à la fois à l’élevage d’animaux et à l’erreur scientifique qui consistait à croire à l’existence de races humaines. Cette dernière acception bifide serait marquée par l’ajout de l’accent circonflexe, lequel permettrait, au moins à l’écrit, d’opposer race à râce, de lever la plupart des ambiguïtés et de rendre univoques l’interprétation des textes.
- Le mot race est-il de trop dans la Constitution française ? Une controverse. Mots, décembre 1992, n°33. « Sans distinction de… race ». ↩︎
- Sur les arbres phylogénétiques, voir Jean-Paul Demoule, Mais où sont passés les Indo-Européens ?, Seuil, 2014. ↩︎
- Robert Antelme, L’Espèce humaine, Gallimard, 1957. ↩︎
- Olivier Razac, Histoire politique du barbelé, La Fabrique, 2000. ↩︎
- Michel Wievorka, Le racisme, une introduction, La Découverte, 1998. ↩︎
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